A-proche-toi Jura

17 novembre 2022: "Appeler un chat un chat"

17 novembre 2022 à LARC, Delémont

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 Pour le 13è Triangle, nous comptons 12 participants et 10 représentants des institutions et associations organisatrices, soit formation de 2 groupes.

Comme toujours les discussions ont été très animées et enrichieas de témooignages très touchants.

...et lors de la collation préparée par Pinos les échanges ont pu continuer dans une ambience chaleureuse!

 

 

 

 

 

Vous trouvez ci-dessous les résumés des groupes réalisés à partir des notes des rapporteurs.

► Synthèse du groupe rose

Les échanges ont été riches, partis dans de nombreuses directions où l’humour s’est souvent invité, groupe de 12 personnes.

Les aspects qui ont été relevés :

  • Nommer avec des mots qui nous sont propres
  • Importance du réseau
  • Pour la personne concernée, cheminement vers l’acceptation de la situation
  • Pour le professionnel, il est important de créer une alliance thérapeutique constructive, qualité des explications entourant le diagnostic est nécessaire
  • Vis-à-vis de l’entourage privé, la personne concernée détermine avec qui elle peut partager son diagnostic ou au contraire à qui elle ne dira rien.
  • Le diagnostic est important, rassurant pour la personne concernée, ne se sent pas seule dans cette situation. Le professionnel dans certains cas a besoin du diagnostic, d’autres n’ont pas besoin de le connaître, préfèrent connaître l’état de la personne avec ses mots à elle. Pour les proches, la maladie peut être source de honte.
  • Manière de dire les choses
  • Moins formelle, plus authentique
  • Respect, bienveillance. Même s’il y a maladresse dans l’expression, on sent s’il s’agit de méchanceté ou non.
  • Se fait selon le code dans la famille
  • Gestion émotionnelle personnelle, clé pour une bonne communication
  • Jugements, catégorisations posés dans la société (par des personnes non concernées)
  • Ambivalence entre l’auto-stigmatisation et l’ouverture à l’autre
  • Faire face aux clichés, préjugés
  • L’acceptation est un processus long, respecter le rythme de la personne
  • Comment le professionnel doit-il poser les questions ? Quels mots utiliser ? comment accompagner quelqu’un dans son processus d’acceptation ?
  • Une piste : savoir reconnaître sa souffrance, lui proposer des chemins pour amoindrir cette souffrance. Cela pourraitaider à entreprendre le cheminement de l’acceptation et tisser un lien de confiance avec le professionnel
  • Droit de dire « ça va / ça ne va pas » aux proches/aux professionnels sans devoir se justifier. Les explications viennent, s’il s’agit de personnes importantes dans les différents réseaux, après la crise. C’est cela qui compte et qui améliore, rétablit, renforce l’alliance thérapeutique,  le lien
 

► Synthèse Groupe bleu

Riches échanges partagés dans une atmosphère intimiste et de confiance, groupe de 10 personnes

  • Parler ou taire la maladie pour une personne concernée /ou pour un proche dépend de l’appréciation de nombreux facteurs : Moment, type d’interlocuteur, degré de confiance, appréciation des risques qui en découlent.
  • Exemples témoignés :
  • ne pas donner suite à une curiosité malvenue, par prudence taire la difficulté pour se préserver
  • Cas où dévoiler la maladie a fait peur et fait fuir un interlocuteur plein de fausses idées reçues
  • Un proche, interrogé sur sa famille, ne passe jamais sous silence l’existence de son enfant malade, se limite selon les cas à indiquer que celui-ci connaît un problème psychique, dans d’autres cas, donne davantage d’information. Constate régulièrement que ces mots sont une amorce pour l’interlocuteur d’évoquer les difficultés que lui-même connait, la parole libère la parole.
  • Quels mots mettre sur un passé difficile et des souffrances endurées mais sans diagnostic. Besoin d’aide pour avancer.
  • Mettre des mots sur des maux, c’est mettre des gens dans des cases :
  • Par exemple, pour des raisons administratives et de statistique, exigence qui rend le professionnel mal à l’aise
  • Je suis catégoriée ; mon état s’améliore, jusqu’à quand vais-je conserver cette étiquette ?
  • La pose d’un diagnostic, son explication permet de lever un tabou et aide à l’acceptation du trouble psychique. J’ai besoin d’un diagnostic, mais tout le monde n’a pas besoin de savoir que j’ai un problème.
  • Je m’intéresse aux ressentis de la personne, pas à son diagnostic.
  • Parler des maladies psychiques et les expliquer contribuent à l’évolution des mentalités vers une meilleure acceptation des différences.
  • La maladie ne définit pas une personne. Il arrive que l’on ne distingue pas une personne concernée de la maladie dont elle souffre. On entend « Tel et tel, le bipolaire », jamais on n’entend, « Tel et tel le cancéreux ».
  • Constat d’une évolution réjouissante : Les jeunes ayant beaucoup souffert des conséquences de la politique d’isolement liée à la présence du Covid ne considèrent plus la maladie psychique comme honteuse, à cacher. Ils appellent un chat, un chat ! Chez les générations précédentes, les maladies mentales méconnues sont souvent encore cachées ou considérées comme honteuse.
 

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Synthèse finale  (Elise)

Ambivalence à dire ou à taire la maladie. Cela dépend du moment, de l’endroit, du degré de confiance.

Plus il y aura d’informations, de connaissances, plus il sera accepté d’être différent, moins il y aura de préjugés et d’idée fausses = DESTIGMATISATION

 

 

  MERCI À TOUTES ET À TOUS DE VOTRE PRÉSENCE, VOTRE ÉCOUTE ET VOTRE PARTICIPATION
A LARC JPOUR SON ACCUEIL
ET A PINOSJ POUR LA PREPARATION DE LA COPIEUSE COLLATION

 

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