La culpabilité ressentie par les proches d’un malade de schizophrénie a été alimentée très longtemps par la psychiatrie analytique et spécialement systémique (familiale). On se rappelle des théories des années soixante et septante de la « mère schizophénogène » comme cause de la maladie.
Avec les avancées de la recherche neurobiologique, on peut infirmer ces théories : en effet on trouve de plus en plus d'éléments biologiques, qui prépare le « terrain de vulnérabilité » sur lequel la maladie psychotique peut se développer lors de facteurs de stress important, qu'ils soient liés à l’entourage proche (famille,, ami) ou autres (examens problèmes financiers).
Dès lors il est primordial, d’informer objectivement les proches,de les intégrer activement dans la prise en charge et d'enlever le sentiment de culpabilité, qui est un des mécanismes les plus tenaces du maintien des crises et détérioration de la maladie.
Avec l’accord de M. Ragusi, infirmier en psychiatrie de l’Unité ambulatoire de Bienne (qu’on remercie pour sa gentillesse), on vous invite à parcourir son exposé sur la culpabilité.